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Fouillis dans ma Tête

18 février 2023

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18 février 2023

11 octobre 2022

Nouvelles

Heyy les gens !

 

(Spoiler alert : je vais râler).

Bon j'espère que vous allez mieux que moi, parce que là franchement je suis motivée pour rien, ça m'énerve. Heureusement que j'ai de chouettes ami.es, sinon ma vie serait relouuuuuuuuuuuuuuue.

Bref. Je suis crevée, la semaine dernière j'étais malade, je comprends rien à ce mois d'octobre (le matin ça caille comme pas possible et l'aprèm j'ai envie de sortir ma meilleure robe d'été, bref, tout va bien le climat), j'ai un boulot monstrueux et je suis pas de la meilleure humeur de tous les temps.
Sérieux, je suis pas aidée, le nombre de boulets que je me traîne là, ça me prend la tête j'en ai ras le bol. Je cours partout, je me pose jamais et c'est pénible. Last week, j'ai vomi comme pas possible, j'avais le ventre hyper gonflé, j'étais crevée et encore plus sensible que d'habitude (c'est dire). Et non, je ne suis pas enceinte au passage. Par contre, je me demande si j'ai pas fait une grossesse nerveuse avec toutes ces conneries de stress là. Sérieux.

En ce moment, je suis beaucoup plus confrontée au racisme qu'avant, et c'est perturbant. Je suis pas typée, donc j'imagine que j'ai été assez préservée jusqu'ici (je dis pas que c'est juste, c'est seulement que c'est comme ça que ça s'est passé pour moi). Enfin je pense que je suis pas typée, parce qu'on me pose plein de questions bizarres sur mes origines en ce moment, c'est assez space. Bref, j'ai pu constater l'année dernière que beaucoup de mes amies se faisaient étiqueter sous prétexte qu'elles étaient typées et ça m'a vraiment mis une baffe. Et récemment, je me suis pris des remarques bien limites, voir carrément racistes. Sur le coup, ça me choque tellement que je n'y pense pas. Mais plus ça va, plus je réalise justement que rien ne va. Vous savez, quand vous regardez les infos, vous êtes toujours un peu là en mode "ça va c'est pas nous". Mais si en fait, ça pourrait être nous. Dommage qu'on ait à le vivre pour le comprendre. On est tous.tes concerné.es, mais on ne le sait pas immédiatement malheureusement.

Je suis le genre à me planquer dans mon coin, à vouloir rester tranquille. J'aime mes ami.es, parler avec des gens que j'apprécie, partir en fou rire, danser comme une folle, chanter, me lâcher. Mais c'est vraiment quand j'ai confiance en les personnes qui sont avec moi.
C'est pas parce que je suis introvertie que je n'aime pas lâcher prise et que je suis totalement coincée. J'aime juste ma solitude et ma tranquilité. Mais j'aime aussi être bien entourée.

Bref, je déteste faire des vagues, me faire remarquer, être au centre de l'attention. Je fais bien illusion, mais en vrai il y a des moments où je rêve de me téléporter sur une île déserte avec des bouquins, ma musiques et la 4G (quand même).
Mais quand il y a une injustice, clairement, je me transforme. Exit la meuf timide et douce, Hulk est dans la place et elle va tout casser. Et franchement, je contrôle pas bien cette partie de moi, et souvent elle me fait carrément peur. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'elle peut aussi faire peur aux autres.

(Une fois j'ai mis une baffe à un mec qui me gonflait avec ses blagues sexistes et immatures. Je me suis vraiment fait peur sur ce coup-là, parce que je déteste la violence. Mais là c'est parti tout seul, et je sais même pas comment).

Souvent les gens pensent que l'hypersensibilité c'est juste pleurer H24. Mais c'est loin d'être uniquement ça.
La colère, quand elle vous prend vous ne vous reconnaissez pas. Et quand ça me le fait, je ne sais pas toujours le contrôler. On en est même très loin. Mais c'est comme tout, faut faire avec.

Le pire c'est quand il y a le combo règles + ça. Là même les gens que j'adore peuvent me gonfler. Je me transforme comme les Gremlins qui touchent l'eau ou mangent après minuit. Je suis d'une humeur de chien, c'est orageux pendant une semaine au moins. Et clairement, je ne souhaiterais pas à ma pire ennemie de me croiser dans ces moments-là.

 

Breeeef, c'était cool de râler avec vous. Bisous !

 

Artémisa

29 septembre 2022

Automne

Hey.

 

Je sais pas vous, mais je n'aime pas trop l'automne. Je n'aime pas que les jours raccourcissent, je n'aime pas me lever le matin avant le soleil et rentrer de ma journée lorsqu'il est déjà couché. Je n'aime pas le froid, la pluie et le vent qui viennent d'un coup. Je n'aime pas voir les feuilles devenir sèches et dépouiller les arbres. Je n'aime pas la météo grise et triste. Je n'aime pas que l'été se termine.

Plus précisément, j'ai du mal avec le mois de septembre. Je le déteste pour être honnête.

Longtemps j'ai redouté la rentrée. Pour moi, ça signifiait voir plein de gens d'un coup, devoir m'habituer à plein de nouvelles personnes, essayer de rentrer dans le moule, me fondre dans la masse sans jamais y arriver, ou le renouvellement du harcèlement que j'avais subi.
J'ai été harcelée pendant 5 ans. Toute ma primaire. Puis le collège m'a sauvée.
Je ne croyais pas en l'amitié. J'essayais de m'accrocher à des illusions, puis j'ai vécu un drame. Un drame tellement horrible que vous êtes obligé.es de vous raccrocher à quelque chose.
Celles et ceux qui l'ont vécu avec moi.
J'ai longtemps fait des crises d'angoisse. Vers mes 13 ans, j'ai réussi à les maîtriser jusqu'à ne plus en faire. Quand j'ai fait mon deuil.
J'ai vu des choses horribles. Tellement inhumaine que j'ai perdu la foi. J'ai mis près de 4 ans à la retrouver.
Mais je n'étais pas seule.

Je suis partie en voyage juste après cette renaissance. C'était littéralement ça. J'avais l'impression de renaître. Oui j'avais vu la mort, mais moi j'étais bien vivante. Tout mon être s'est dégelé. Et j'étais de nouveau là, plus forte que jamais.
Mon tout premier voyage scolaire. Mes premières vraies amitiés scolaires.

Chucky et Victoire sont entrées dans ma vie pas une succession de coïncidences et de hasard. Tout comme Igrecahaira. Tout comme beaucoup de gens avec le recul.

Chucky et moi nous sommes rapprochées en 6e. On se connaissait vaguement de la primaire, mais on n'avait jamais été très amies. J'avais mes soucis et elle les siens. Et on ignorait tout l'une de l'autre. Et puis, le jour de ma rentrée au collège, madame s'est cassé la figure dans l'escalier. Devinez qui était derrière elle ? Bingo. Je l'ai ramassée en lui demandant comment ça allait, on s'est reconnues et on a éclaté de rire. Tout bêtement.

On est vite devenues un duo inséparables. On avait d'autres amis, et c'était chouette, mais seul ce duo a perduré à la fin. Les autres ont déménagé ou changé de classe. Sauf Chucky et moi parce qu'on prenait la même option. Ce qui nous a permi d'intégrer Victoire.

Un peu avant le voyage, il fallait choisir ses camarades de chambre. On devait être trois, Victoire s'est fait exclure du groupe dans lequel elle était, et Chucky et moi avions la trouille d'être séparées. Du coup j'ai proposé à Vic, et elle a dit oui. Aucune d'entre nous n'était sûre de ce qu'elle faisait. Et pourtant ça a tout changé.

Après ça, on était tout le temps toutes les trois. Je suis partie en Allemagne avec Vic, mais sans Chucky, ce qui ne nous a pas empêchées de rester un trio soudé. Jusqu'au lycée.

Igrecahaira, je la connaissais depuis la primaire. On a été amies un moment, mais pareil, chacune ses problèmes à gérer. Elle le racisme et l'islamophobie de notre enseignante. Moi la discrimination et le harcèlement.

On s'est retrouvé ce fameux jour de septembre, jour du drame. A pleurer dans les bras l'une de l'autre. A apprendre le pire ensemble. A s'effondrer ensemble. Puis à se relever ensemble.
Aujourd'hui, 4 ans après, elle est sur un autre continent, mais elle reste mon amie pour la vie. Et on se parle, on se manque mais on est toujours là, même à plus de mille-huit-cent kilomètres.

C'est pas évident quand les gens que vous aimez s'en vont. Que ce soit pour toujours, pour une durée plus ou moins longue ou bien pour un endroit dont vous n'êtes sûr.e de rien. Un endroit où vous espérez aller le plus tard possible en général. Enfin, en général.

J'ai été seule pendant des années et ça m'a pesé. J'ai été marquée au fer rouge par la solitude, l'impression de ne jamais être assez bien pour qui que ce soit, le fait d'avoir l'impression d'être différente. Le mois de septembre, ça me ramenait à ça. Encore la solitude. Puis, quand celle-ci s'éloigne, les drames.

J'ai vu un enfant mourir. Et j'ai été traumatisée. Je l'admets enfin des années après. 4 ans depuis le 20 septembre.

Mais ce jour-là, j'ai rencontré une personne qui a changé ma vie. Et qui m'a permis de rester à la surface.
On ne parlait pas la même langue, on ne venait pas du même pays. Mais si j'ai bien appris une chose c'est que la langue du coeur est universelle. Et ça fait 4 ans que cette adorable personne est dans ma vie. Et même si elle est loin, on se voit quand même, on se parle souvent. Je n'ai pas besoin de lui envoyer des messages tous les jours pour savoir qu'on a un lien extrêmement fort. On peut ne pas se parler pendant deux mois, puis tomber dans les bras l'une de l'autre avec la même euphorie de nous revoir à chaque fois. On peut ne pas se voir pendant deux ans et garder cette même complicité à parler pendant des heures, avec les moyens du bord, moi avec ce que j'ai appris et que je continue à apprendre de la langue, et elle avec les souvenirs de nos échanges et de ses cours de français.
Je ne pensais pas que c'était possible qu'une personne que vous connaissez depuis mois de 24h devienne d'un coup votre raison de vous lever. En moins de 24h, elle était un pilier, le phare dans la tempête. On a été proches immédiatement. C'était surnaturel. Et ça n'a jamais changé en 4 ans.

Mais malgré ça, le mois de septembre n'est pas simple à vivre pour moi. Et j'avoue que c'est plus dur en ce moment.

Il y a eu d'autres drames en cette période. Le même jour, ou alors quelques jours après. Je suis pas du genre superstitieuse. Mais là... Je redoute toujours cette période de l'année.

Alors voilà, maintenant vous savez pourquoi je n'adore pas l'automne. Après il y a des choses que j'aime aussi. J'aime les arbres aux feuilles écarlates ou cuivrées. J'aime me blottir dans un plaid au coin du feu. J'aime l'ambiance d'Halloween. J'aime les vacances de la Toussaint.

Mais je n'aime pas le mois de septembre depuis un petit moment. Pendant quelques temps, j'ai réussi à mieux le vivre, mais depuis l'année dernière, ça repart. Et je dois gérer...
Et évidemment, mes adorables menstrues ont décidé de se pointer cette semaine. LA semaine critique.
Je suis bien entourée, et je sais que j'ai de la chance. Mais parfois, même les gens que vous aimez le plus au monde ne peuvent rien pour vous. Et je n'ai pas envie de les plomber avec mes états d'âme. Je préfère être joyeuse, rire, et garder mes coups de mou pour moi. Je fais comme je peux. Ce n'est jamais facile. Mais je fais avec. Parce que ça m'a rendue plus forte, je le sais. Même s'il y a des moments où je n'en peux plus, je sais pourquoi je me lève, pourquoi je me bats. J'avais une chance sur 600 billions de naître. Comme chaque être humain. Et je sais que si je suis née, ce n'est pas un hasard. Comme chaque être humain. On a tous.tes une mission à accomplir. Et certain.es ont une mission plus courte que d'autres... J'essaie de me dire ça. Cela rend les choses plus acceptables. On trouve un semblant de raison à la tragédie. Au fond, c'est tout ce qu'on veut. Une réponse à ce "Pourquoi ?" obsessionnel qui martèle nos esprits.

"Pourquoi toi ?"

Puis :

"Pourquoi pas moi ? Pourquoi je suis encore là ?"

Tu n'as pas fini ta mission.

On m'a dit ça il y a quelques mois. Et ça m'a aidée. Tellement aidée. Ce n'est pas magique. Mais moi ça m'a redonné foi. Force.

 

Prenez soin de vous. Préservez-vous. Ecoutez-vous. Et surtout, surtout, prenez le temps de vous effondrer si vous allez mal. Sauver la face ne va pas vous sauver vous. Vous vous sentirez juste encore plus seul.e et paumé.e qu'avant.

 

Bisous tout le monde,

 

Artémisa

19 septembre 2022

Hypersensible

Hey,

 

Sujet pas hyper joyeux aujourd'hui.

En gros j'ai complètement craqué en public. Et rien que d'y repenser j'ai encore envie de pleurer.

Dans le cadre de mes études, on est sensibilisé.es à de nombreux points. Aujourd'hui, c'était le port des armes aux Etats-Unis.

On nous a montré une vidéo de prévention qui m'a complètement retournée. J'en ai encore les larmes aux yeux.
Je sais que c'est nécessaire, et je comprends complètement l'intérêt de voir ça. Mais je me suis quand même pris une de ces baffes... Je n'étais pas prête.

On voit des enfants dans une école, qui présentent leurs fournitures scolaires. Au début tout est joyeux.

"Là, c'est mon super sac pour mettre toutes mes affaires !"

"Et ça mes classeurs pour être bien organisée !"

"Là ce sont mes écouteurs pour ne plus entendre le bruit"

Puis ça monte progressivement.

"Voici mes supers chaussures pour courir vite afin de m'enfuir !"

Cris au loin.

"Là c'est ma veste qui bloque la porte pour que les terroristes n'entrent pas".

Coups de feu.

"Voici mon skate qui est super pratique pour casser la fenêtre et m'enfuir par là".

"Et ce sont mes crayons et mes ciseaux pour me défendre contre les tireurs."

"Et cette chaussette est parfaite pour faire un garrot à mon ami, touché par une balle".

Coups de feu au loin, hurlements.

"Et ce téléphone me permet de dire adieu à ma mère" termine une petite fille en larmes cachée dans les toilettes qui écrit un message : Je t'aime Maman.

Bruit d'une porte qui s'entrouvre. La petite fille étouffe ses sanglots dans ses bras, et la vidéo s'arrête comme ça.

 

J'ai essayé de tenir. Sincèrement. Mais les larmes me sont montées aux yeux immédiatement, et j'ai éclaté en sanglots.

D'habitude je m'en fiche de pleurer devant les autres. Enfin j'essaie. Je croyais que j'y arrivais maintenant. Mais là, les jugements, je les ai redoutés, et l'idée d'en recevoir m'a fait l'effet d'un coup de poing.

Je venais de me prendre l'image même de la cruauté humaine en pleine tête. Et de l'injustice aussi.

Parce que, je me suis souvenue qu'ils ont interdit l'avortement aux Etats-Unis, mais pas le port d'armes. Ils ont interdit l'avortement car ils considéraient cela comme le meurtre d'enfant, mais ils autorisent les armes qui servent à en tuer tous les jours.

J'avais vu un dessin qui m'avait glacé le sang il y a peu. On voit une femme enceinte, qui semble déprimée, et son partenaire à côté d'elle qui lui dit "T'inquiète, dans cinq ans il se fait tuer à l'école".

Je suis habituée à vivre aussi violemment ces émotions. Mais là je me suis littéralement pris cette violence de plein fouet, et de façon inouïe. Tout en décuplé. Toutes ces émotions d'un coup.

Je me suis mise à la place des enfants, j'ai imaginé la terreur qu'ils ont dû ressentir. Puis leurs familles. Puis j'ai essayé de me mettre à la place du gouvernement. Je n'ai pas réussi ce dernier point.

L'empathie est une émotion cruelle pour celui qui la ressent. On nous dit que c'est une belle chose d'être empathique, une qualité inestimable, mais croyez-moi, je rêve de l'échanger. Ce n'est pas un don, c'est horrible. C'est horrible de ressentir constamment ce que ressentent les autres, de toujours se mettre automatiquement à leur place.

"Oui mais au moins tu es une bonne amie".

Peut-être. Mais je préférerais être une moins bonne amie par moment. Je voudrais juste ne pas me prendre tout ça dans la tête. On pense qu'on va s'habituer, mais c'est faux. On ne s'habitue jamais. On est juste impuissant.e, et c'est l'un des pires sentiments qui existe sur cette terre. L'empathie est très souvent un parasite, un fardeau. Parfois vous ne savez même plus qui vous êtes.

Et le pire dans tout ça, c'est que vous vous cognez en plus les jugements des autres.

Vous ne me connaissez PAS. Vous n'êtes ni dans ma tête ni dans mon corps. Si certains manquent d'empathie, moi j'ai l'impression de me coltiner toute celle qui leur manque. Je leur refilerais bien volontier pour voir comment ils se débrouilleraient avec. Le pire quand on est empathique, c'est que si vous vous mettez constamment à la place des autres, vous êtes régulièrement confronté.e à des gens qui en sont incapable. Et c'est incroyablement frustrant.

J'aimerais être empathe uniquement du bonheur. Ce n'est pas égoïste. J'aimerais juste être moins épuisée. C'est éreintant de vivre ça. D'avoir mal aux yeux à force de pleurer. De subir les jugements en essayant de ne pas y prêter attention. D'essayer de faire illusion, de sourire. Avoir je ne sais combien de dizaines de sentiments à gérer qui prennent le dessus sur les vôtres. Essayer de les gérer encore et encore, s'acharner pour un résultat largement en dessous des efforts fournis. Et toujours, toujours essayer d'aller bien, de surmonter ça à longueur de journée.

Je ne cherche pas à me faire plaindre. Vivre ça me rend plus forte que la plupart des gens. Je ne m'en vante pas. J'essaye de trouver des conséquences positives à tout ça.

 

Les surempathes, préservez-vous. Reposez-vous. Vous êtes plus que légitimes pour vous écouter, croyez-moi. Pensez à vous dès que vous pouvez. Parce que c'est rare de le pouvoir.

 

Bisous,

 

Artémisa

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10 septembre 2022

Déchanter

Hello toustes !

Contente de vous retrouver, ça faisait un moment.

 

Parfois, il arrive qu'on idéalise des choses. Moi ça m'arrive tout le temps. J'en ai tellement bavé pour arriver là où j'en suis que j'étais certaine qu'une fois que j'y serais, tout serait parfait, idéal et simple. Mais voilà, des fois, les choses ne sont pas telles qu'on les a imaginées.

Je n'ai jamais aimé les changements, chamboulements, bouleversements et je vais arrêter les mots en ents. Ce que je veux dire, c'est que je mets tellement de temps à me créer une zone de confort où j'ai mes habitudes que lorsqu'elles sont chamboulées, je suis complètement perdue et en colère, et parfois même je peux déprimer. Cette fois-ci, je m'étais dit que les changements à venir seraient forcément des évolutions positives. Aaaah, toujours aussi naïve votre Capricorne préférée !
J'essaie tout le temps de m'améliorer. Je ne cherche plus à être parfaite (enfin) mais j'essaie d'apprendre de mes erreurs, d'être optimiste et de ne pas me focaliser sur le passé. J'essaie vraiment vous savez. J'y passe un temps fou, j'avance cahin caha, et c'est pas toujours une partie de plaisir, mais j'essaie de garder la tête haute, le sourire et les idées claires. J'ai jamais vraiment eu une confiance débordante. En moi, en les autres, en l'avenir, en mes choix. J'ai toujours douté, douté, douté. Et c'est épuisant, mais je fais avec parce que je sais que je suis comme ça, et essayer de changer n'est pas la solution, j'ai déjà tenté. Alors j'accepte - tu moins j'essaye promis.

Je suis le genre à qui on colle des étiquettes. Comme tout le monde j'imagine. C'est le principe même de se fier aux apparences. On catalogue les gens plus ou moins consciemment selon ce qu'on voit d'eux. Je suis l'intello, la féministe, la timide, l'introvertie, la sûre d'elle, la folle, la discrète, la sensible, l'impulsive, la romantique, le coeur de glace, la marrante ou alors au contraire, l'impertubable, la sans humour. A chaque fois je suis à l'opposé, et pourtant, ça me définit particulièrement. Je suis une opposante.

Vous jugez ce que vous voyez de moi. Je ne le reproche pas. On fait toustes la même chose, c'est humain. Je cache bien les profondeurs, vous ne voyez qu'une surface à peu près lisse. Mais si vous aviez vu certaines choses, j'imagine que je n'aurais pas les mêmes étiquettes. On a toustes nos secrets au fond, et ne me dites pas le contraire. Ce secret qui fait de nous qui nous sommes, qui nous a forgé parfois sans qu'on le sache.

Je suis introvertie, timide et discrète. Au fond, j'ai toujours été comme ça. Mais j'ai appris à sauver les apparences. J'essaie de paraître sûre de moi, à l'aise devant les autres, et en général ça marche. Celleux qui me connaissent savent que je peux me lâcher et être moi-même véritablement quand je connais ces personnes ou que je suis à l'aise avec elles.

Mais je suis aussi impulsive, et à la moindre injustice, fuck la discrètion, je pète un plomb, j'ouvre ma bouche et t'as intérêt à pas me chercher sinon ça part. Parfois j'ai l'impression d'avoir une lionne qui se réveille en moi. Rigolez si vous voulez, mais je vous conseille pas d'être sur mon chemin quand je tombe sur un gros facho, raciste, sexiste et je ne sais quoi qui se termine en iste hormis impressioniste et féministe. Je me transforme limite, et je sais pas d'où ça sort, mais ça sort et bien.

Des fois je ne comprends pas. On m'a tellement dit que j'étais douce ou gentille (et ça me surprend à chaque fois qu'on me le dit parce que ce n'est pas l'impression que j'ai), qu'on a du mal à croire que je peux d'un coup être complètement en roue libre sous l'effet d'une émotion. Une bombe à retardement ou un tsunami, au choix.

J'aime quand on me dit que je suis gentille, douce, et je ne sais quoi d'autre. Sincèrement. Mais j'ai l'impression que les gens se trompent sur moi. Une fois, j'en ai parlé à une amie, qui m'a regardée comme si j'étais folle.

"Euh, meuf, t'as vraiment besoin d'exemples ? Tu es super empathique, tu aimes aider les gens, tu es spontanément serviable, à l'écoute et là pour les autres... C'est la définition même de la gentillesse et de la douceur non ?"

Oui mais. Elle l'a dit, j'aime rendre service, aider, me sentir utile. Si je le fais c'est que j'aime ça. Donc c'est carrément interéssé si je le fais non ? Parce que si je ne le fais pas je vais mal. Donc, si je fais ça c'est pour ne pas culpabiliser, déprimer ou avoir l'impression de ne servir à rien et d'être juste impuissante. Si je fais ça c'est pour moi quelque part, peut-être même plus que pour les autres. Alors ce ne serait pas plutôt égoïste ?

Elle a réfléchi un moment avant de me dire :

"Ok, forcément il y a une partie d'égoïsme. Mais on est toustes égoïste au fond. Et c'est tant mieux. Tout dépend de la définition que tu donnes à ce mot. Si pour toi, être égoïste, c'est servir ses intérêts avant ceux des autres, c'est humain. On le fait toustes, et heureusement, sinon on ne serait jamais heureux. Mais toi, c'est rendre les autres heureux qui te rends heureuse, donc je ne sais pas si c'est le mot adéquat dans cette situation. Est-ce que tu te dis direct en voyant quelqu'un de triste, "Cool, je vais servir à quelque chose ?"

Bien sûr que non. Je suis triste pour la personne, et c'est pour ça aussi que je veux l'aider. L'empathie. Je veux cesser d'être triste pour elle, donc j'essaye de la rendre plus heureuse pour arrêter d'être triste.

"Mais ce n'est pas quelque chose que tu choisis. Moi je vois même ça comme un don. On t'a donné l'empathie pour que tu aides les gens, parce que tu te mets à leur place, et tu n'y peux rien, donc tu fais avec et c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Tu ne déprimes pas quand tout le mond est heureux parce que tu te sens inutile. Tu es heureuse pour eux. Et tu ne contrôles pas ça non plus. Tu vis avec ce qu'on t'a donné à ta naissance, et si tu n'utilisais pas ton empathie et que tu n'essayais pas d'être heureuse, ta vie n'aurait aucun sens. L'important, c'est de ne pas vivre pour ou à travers les autres, non ? Pourquoi te priver d'être heureuse en aidant les gens ? Le simple fait d'être malheureuse de leurs problèmes à eux fait de toi une personne gentille, puisque vouloir t'aider toi revient à les aider eux. Le fait que tu sois focalisée sur les autres sans le choisir, c'est la preuve même de la gentillesse non ?"

Elle a fait une pause, puis a ajouté :

"On t'a donné cette capacité pour aider. Et le résultat final, c'est souvent qu'à la fin, les gens vont mieux. C'est le plus important tu ne crois pas ?"

J'ai beaucoup cogité sur ça. Gisèle Halimi conseille d'être égoïste. Il y a pour moi, plusieurs définition de se terme : penser à soi, c'est très différent de ne penser qu'à soi. Penser à soi devrait être une évidence pour tout le monde, mais la difficulté quand tu es empathique, c'est que très souvent, penser à soi revient à penser aux autres et vice versa. Et ce n'est pas être autocentré.e sur soi-même uniquement que d'essayer de se rendre heureux en pensant autant à soi qu'aux autres. Je dirais même que c'est la meilleure façon de vivre et de se comprendre.

 

Je vous laisse cogiter autant que moi. Bisous les philosophes.

 

Artémisa

13 juin 2022

Changements

Hellooooo les geeeens !

 

J'ai l'air hyper extravertie comme ça alors que pas du tout en vrai. Je me lâche faut croire.

J'ai jamais vraiment eu une confiance débordante en moi-même. J'ai toujours eu (et encore aujourd'hui c'est fréquent) besoin de l'appui de personnes que j'estime pour être sûre de moi.
Un compliment venant de l'une d'entre elles m'ira droit au coeur, mais une remarque ou une critique peut me faire plonger sévère.
J'essaie de m'en ficher. Vraiment. Je pensais que j'avais réussi. Mais je me suis rendue compte que certaines personnes comptaient moins pour moi qu'avant.

Les gens changent, c'est la vie. Cette phrase, on me l'a tellement répétée, je sais qu'elle est vraie, mais je voulais me dire que ça n'arriverait pas. Pas à moi, pas à mon entourage.
J'ai changé. Plus que je ne le pensais. Mes goûts s'assument de plus en plus, mon caractère aussi, mon passé aussi. Celui dont j'avais honte, je le laisse s'exprimer plus. Parce que si je suis encore là, c'est que je suis forte.

J'ai deux piliers qui sont partis de ma vie. Je pensais que tout allait s'écrouler. Mon monde à moi s'est écroulé un temps. Et puis je me suis rendue compte que ce n'était plus mes piliers principaux. Que j'en avais d'autres.
Je ne dis pas que remplacer les gens qui ont compté est une solution pour les oublier, qu'il faut zapper tout ce qui a été vécu et partagé. J'ai vécu mes meilleures années jusqu'ici avec ces personnes. Mais je me rends compte que je me remets plutôt vite de quelque chose que je ne voulais même pas imaginer tant je le pensais insurmontable.
Plusieurs jours de déprime devant Netflix avec une tonne de mouchoirs, du praliné dévoré en deux minutes pour me remettre d'aplomb, brusquement plus aucun appétit pendant des jours, des nuits passées dans un sommeil agité à force de m'endormir en pleurant... Le changement n'est pas toujours indolore. J'ai mis du temps à comprendre que la différence ne signifie pas moins bien ou mieux, que c'est juste une chose qui n'est pas identique à celles que j'ai précédemment vécues.
C'est dur de se rendre compte qu'on s'est voilé la face. Je me mentais à moi-même. Et ça fait des mois en réalité, que les choses n'allaient plus.
Je me disais que c'était seulement une phase, une mauvaise passe, j'invoquais le passé pour me rassurer, me dire que les choses allaient redevenir comme avant. Mais je ne voulais pas admettre que c'était impossible. Entre les départs, les changements de vies, de goûts... Je ne voyais pas nos différences de goûts et de caractères comme un obstacle. Je me disais qu'on se complétait, que c'était top. Mais nos ressemblances nous ont encore plus divisées, et nos différences n'ont fait qu'accentuer cela. Et progressivement, on s'est éloignées.

Je n'étais plus prévenue de certaines choses. Je me sentais exclue. Quand j'allais mal, ce n'était plus ces personnes qui m'aidaient.

Quand j'ai fini par provoquer une discussion, je pensais que ce serait seulement une remise en question bénéfique qui nous rapprocherait encore plus. C'était impensable à mes yeux que ça se termine. Et pourtant...
On ne se fait plus confiance. On ne partage plus les mêmes valeurs. Nos divergences d'opinions me perturbaient parfois, mais je me disais qu'on avait tous le droit d'avoir la nôtre, et que ces différences étaient normales. Mais je me suis rendue compte que ce que je prenais pour de minuscules fissures s'étaient transformées en trou béant, tellement énorme qu'il nous séparait. Et que pour les personnes en face, ce n'était pas plus mal.

J'en ai bavé quelques jours, à fondre en larmes pour rien, à me forcer à mettre une jolie robe et du rouge à lèvres quand je voulais rester en pyjama et ne plus sortir, à faire bonne figure. Mettre ce masque qui ne m'avait pas manqué, qui est toujours aussi difficile à porter. Faire comme si... Comme si tout allait bien, comme si je n'avais pas pour unique envie de me terrer dans mon lit jusqu'à la fin de mes jours, comme si j'étais forte.

On m'a dit récemment après un problème personnel où je prenais sur moi pour ne pas craquer "T'es pas obligée d'être tout le temps courageuse". Moi je pense que si. Si tu ne l'es pas, tu t'effondres. En tout cas, j'ai toujours dû faire comme ça. Je n'avais pas vraiment le choix.

Il y a des fois où quand des gens qui te connaissent par coeur te demandent "Comment ça va ?" où le masque se fissure brusquement. Les larmes coulent et c'est comme ça. Je m'en voulais. Je déteste tellement montrer mes émotions, et c'est difficile lorsqu'on est hyypersensible. En fait c'est carrément impossible.
La joie, le rire, l'amour, d'accord. Mais mes larmes, ma détresse, la douleur, je préfererais volontier qu'elles n'apparaissent pas.

Pourtant ça fait partie de moi. Et je me rends compte que j'ai encore du mal à l'accepter malgré les années.
Puis je me suis aperçue que je suis simplement humaine. Et que quitte à craquer, autant que ce soit devant des personnes bienveillantes en qui j'ai confiance.

Je suis forte. Même si j'en doute, ça fait partie du truc. Avancer malgré les doutes, me forcer à aller de l'avant malgré la peur, faire bonnne figure. Parfois, à force de s'en persuader ça marche. Et parfois, on regarde autour de soi, et on se rend compte que certaines personnes ont pris de l'importance.

Parfois il n'y a pas besoin de l'étiquette "ami.e.s" pour savoir qu'on peut compter sur ces personnes, qu'on les aime, qu'elles comptent énormément pour nous. Parfois, on a besoin d'une frayeur ou deux pour s'en rendre compte. Parfois on a besoin d'aller mal pour réaliser qu'on n'est pas seul.e.
Et d'autres fois, on a déjà des amis qui sont là, et qui nous soutiennent juste. Des gens qu'on appelle amis spontanément parce que le milieu aide, les circonstances aussi. Et parfois, les deux se mélangent, et sont là. Chacun à leur manière, ils vous aident, vous montrent qu'en fait des piliers, vous en avez plus que vous ne le pensez.

Il peut s'agir d'un câlin, d'un sticker adorable, d'un "Je suis là", d'un "Comment ça va ?", d'un "Tu es forte", de discussions qui n'ont rien à voir mais qui vous remontent carrément le moral.

On ne s'en rend pas forcément toujours compte, mais on n'est jamais seul.e.s. Il suffit de mieux regarder autout de soi.
Au fond, il y a des maux pour des biens. Il faut parfois être au plus bas pour voir à quel point on est capable de monter haut. Ou de voir simplement qu'il y a beaucoup de mains qui se tendent, ou de personnes prêtes à descendre pour venir vous chercher.

 

Buenas noches tout le monde. Prenez soin de vous.

 

Artemisa

13 mai 2022

Réaliser ses rêves

Le titre doit vous laisser songeur.se.s. Moi aussi un peu.

On a tous des rêves. Soit on les exhibe fièrement avec détermination, soit on les garde au fond de notre âme, juste pour nous. Et parfois, on les oublie, ou on en a sans en avoir conscience.

J'en ai plusieurs. Certains sont accessibles, nécessitent patience, travail. Tous en fait, je me rends compte. Sauf qu'il y en qui nous semblent plus simples que d'autres à réaliser. Faire le métier de mes rêves, trouver le bonheur... Je pense réussir. Mais il y en a d'autres qui me semblent au-dessus de mes capacités.

Toute ma vie j'ai entendu cette fameuse phrase "Suis tes rêves". Elle me faisait toujours un effet bizarre. Parce qu'il y a plein de choses dont je ne pense pas être capable.

Depuis que je suis toute petite, j'adore chanter. Mais devant les autres, ça me paralyse. Je suis complètement tétanisée, terrifiée. J'ai peur de leurs regards, de leurs avis. Je prône l'idée de se foutre royalement du regard des autres. Et j'y arrive sur plein de choses. Mais ça, ça ne veut pas.
Quand je chante, je montre une partie de moi, infiniment personnelle, intime. Je ne choisis pas toujours ce qui sort, et c'est effrayant. Comme une mise à nu de mes sentiments. Je raconte mon histoire, je laisse sortir mes émotions les plus profondes. Et j'adore ça. L'idée de transmettre quelque chose, une émotion, un sentiment... Je rêve de monter sur scène, d'éblouir tout le monde... Mais j'ai l'impression de ne pas en être capable.

Certaines personnes sont faites pour briller. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit mon cas. Je suis le genre à en rêver dans mon coin, à oser très rarement. Par peur de décevoir les autres. De me décevoir aussi. Surtout.

J'ai confiance en plein de capacités que j'ai : cuisiner, lire, écrire, jouer, m'occuper des enfants, dessiner à peu près bien... Mais ça, c'est fragile depuis le départ.
J'adore chanter parce que je peux m'assumer, être moi-même. Mais c'est terrorisant aussi. Quand on écrit, on voit rarement la réaction de celui qui nous lit. Ou bien il y a peu de gens à ce moment-là.
Quand je chante, j'ai souvent l'impression de ne pas être à la hauteur. Que ma voix n'est pas assez, ou bien trop, que j'exagère ou que je suis à peine audible. J'ai toujours l'impresision que ce sont les autres qui sauvent le coup.

Alors j'ai peur. Clairement je suis tétanisée. Parce que j'ai une chance de réaliser mon rêve, mais j'ai peur de ne pas en être capable. De ne pas réussir. Que ce ne soit pas réaliste.

Je me prends trop la tête sans doute... Bienvenu dans mon monde ! J'ai peur de tout gâcher.

On me répète que ça va aller, que je chante super bien, ou qu'au moins ce sera une expérience. Je suis d'accord sur la dernière partie, mais moins sur la première. C'est rare que j'aime m'entendre chanter.

Il y a quelques jours, j'ai osé poster, et les retours ont tous été adorables. Mais je n'étais pas seule, c'était une musique pas prise de tête. Là, on prépare une chanson que j'ai écrite, avec une mélodie de mon amie... La pression n'est pas la même, parce que j'expose une partie de moi particulièrement sensible, que je ne dois pas me laisser emporter par l'émotion mais qu'il doit y en avoir, que je veux que ça soit fort mais que j'ai peur d'en faire trop... Je veux que ça soit comme je l'imagine, mais pouvoir m'approprier le message. Et c'est flippant.

J'essaie de m'accrocher à ce qu'on m'assure, ce qu'on me dit d'adorable et d'encourageant. J'ai un peu peur de les décevoir aussi...

Bon, faut que j'arrête de raisonner comme une gamine. Je suis adulte. Je suis sur le point de réaliser un rêve, et oui ça fait peur, parce qu'il y certains rêves qui nous semblent inatteignable, et il faut qu'on se dise que ce n'est pas de la chance, mais nous qui nous avons conduit là, et pas les autres. Mais c'est galère... Comme quoi, la confiance en soi, c'est relatif.

Mais j'ai confiance en moi. J'ai affronté pire que ça, je suis entourée d'amour... Alors tout va bien se passer.

Il suffit d'oser...

 

Bisous,

 

Artémisa

10 mai 2022

Holà

Hey people !

 

Je sais je date. Je vous ai manqué au moins ?

Il fait chaaaaaaauuuuud ici, c'est dingue. Ils annoncent 32 jeudi, on va se marrer. Vivement les vacances (et oui je sais, c'était la rentrée aujourd'hui. Vous voyez mon niveau de motivation ?).

Mais bon, en vrai les choses vont beaucoup mieux niveau études, donc je suis quand même plus en forme qu'avant.

Je suis allée à Barcelone ! J'ai adoré, c'était ouffissime en terme de décors et de monuments. Mes endroits préférés ont été la Sagrada Familia et le Parc Giüll. Et on en parle de la nourriture ? Empañadas, je vous aiiiiiiiime !

On a pas eu le temps le plus dégueu d'Europe, mais pas non plus le meilleur. J'ai du mal à croire qu'il a fait plus beau à Paris qu'à Barcelone. On a eu un peu de pluie, du bleu, du bleu timide, puis du gris. J'avoue, j'étais un peu deg de pas aller à la plage, mais en même temps, si c'est pas pour se baigner...

Le Parc Giüll, franchement, c'était incroyable. On m'en avait déjà parlé en termes très positifs, mais j'en ai quand même pris plein la vue (et le nez). Les senteurs étaient extraordinaires. Il y avait des centaines de fleurs partout, des palmiers, on voyait la mer et des mosaïques de folies... Le panorama était imprenable. Les couleurs, l'ambiance, les perruches, l'influence bohème grâce aux musiciens qui jouaient un peu partout, les pierres et l'architecture, tout était sublime. Un de mes meilleurs souvenirs !

J'ai été stupéfaite par la taille et le style de la Sagrada Familia. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi gigantesque, mais j'ai trouvé ça magnifique honnêtement, alors que je ne suis pas vraiment passionnée par ce genre de monument d'habitude. Mais là, clairement les détails m'ont émerveillée. (Et la glace coco/mangue devant n'était pas mal non plus :)

Par contre, je ne parle pas un traitre de mot de castillan ou de catalan, donc mon super accent franglais m'a pas mal servi. Les quelques notions que j'ai de mes années latinistes m'ont aussi été plutôt utiles pour comprendre à peu près ce que je lisais ou entendais.

(Par contre j'ai eu le fucking réflexe de répondre en allemand parfois, et je suis bien passée pour la débile que je suis :( Mais alors, ne me demandez pas pourquoi, j'ai sorti un holà tout à l'heure par réflexe... Alors que je suis en France. Muchàs gracias le dépaysement de seulement trois jours qui m'embête encore une semaine après !).

J'ai fait ma touriste et du coup j'ai dévalisé les boutiques de souvenirs. J'ai chopé un éventail (je l'adoooooooore), un porte-monnaie trop mignon et des souvenirs pour mes amies. J'ai surkiffé ces vacances, mais elles m'ont manqué de fou.

Bon là j'avoue, me lever à nouveau tôt le matin, ça pique. Après, j'adore retrouver mes passions, dont une qui m'avait particulièrement manqué. Michael Jackson a dit : "La musique est la bande originale de notre vie, elle joue la mélodie de notre être", et il a tellement raison ! C'est fou comme ça libère et prend de la place dans ma vie. Je ne m'en rendais pas compte avant.

En ce moment, je pratique avec une amie (je vais l'appeler Dystopie tiens), et j'adore ! Je me rends compte à quel point ça m'avait manqué, j'étais sur mon nuage toute la journée telllement ça m'a fait du bien.

 

Je vous laisse, je dois dormir (vous savez maintenant que je suis humaine :)

(point d'exclamation à l'envers que j'arrive pas à faire avec le clavier) Adios (point d'exclamation à l'endroit que j'ai la flemme de faire avec le clavier)

 

Artemisa

 

PS : Je suis en train de me dire que les éventails que j'ai chopé vont peut être servir pour autre chose que ma déco finalement.

 

5 mars 2022

Printemps en avance

Hello les gens !

Le printemps est en avance cette année ou c'est moi ? Sérieux, on débute à peine le mois de mars et tout à l'heure j'étais en robe à manche courte dans la rue et j'avais chaud. Aujourd'hui fut une chouette journée, puisque j'ai passé l'aprem avec une de mes amies.

Bon alors, comme pseudo... Je cherche. Bon, c'est pas hyper original, mais disons GRgirl. C'était top en tout cas ! On a beaucoup marché, et papoté au soleil. On s'est fait un salon de thé, puis on a marché plusieurs kilomètres pour se poser dans un parc en mangeant des bonbons bleus et avant ça on s'est fait des Photomatons dossiers. Ensuite on a évoqué souvenirs plus ou moins civilisés, et on s'est acheté des bouteilles d'eau parce qu'on mourrait de soif (sorry la planète, mais promis je recycle).

GRgirl et moi nous connaissons officiellement depuis nos plus jeunes âges, mais on en a pas vraiment de souvenirs. On est vraiment devenues amies il y a près de trois ans lors d'une fiesta où on s'est déchaînées toutes les deux sur du rock, le Madison et j'en passe et les meilleures. Disons que Queen et AC/DC, ça rapproche !
C'est une personne que j'adore, franche, drôle, pétillante et profondément empathique et sensible. C'est une tueuse en GRS, clairement elle a un talent incroyable. Je suis chanceuse et fière de la connaître.

Après cette journée ensoleillée, au sens propre comme au sens figuré, qui s'est terminée par un magnifique coucher de soleil, j'ai repensé à tous mes souvenirs, et j'ai décidé plus que jamais de les rassembler. Ce matin, j'ai customisé une boîte dans laquelle j'avais déjà glissé quelques photos, bracelets, médicament (longue histoire, mais rien d'illégal), et j'ai décidé de rajouter des citations et de commander d'autres photos. Résultats, il faut que je valide mon panier. Flemme, mais je serais contente de les avoir après.

En ce moment, je kiffe me promener, regarder les fleurs sur les arbres, et sentir le pollen. Bon, mes allergies, elles, kiffent beaucoup moins, mais tant pis. Je marche pas mal en ce moment. Aujourd'hui, j'ai fait 10,4 km ! Ma moyenne est de 7km par jour. Je suis contente de retrouver un peu de motivation dans des choses aussi simple que marcher au bord de l'eau, sentir les odeurs florales, manger un cookie et faire des ateliers créatifs. J'en avais besoin. De me ressourcer, de vivre pour autre chose que les études qui m'ont littéralement pompé l'air ces derniers temps. De lâcher prise. Je ne pensais pas que ça serait aussi libérateur, et que je trouverais cette sérénité dans des choses aussi simples, et pourtant...

Bon, je vous rassure, je vais pas me transformer en hippie et tout plaquer, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque en ce moment au vu des joyeux contextes politiques dans le monde. Mais bon, comme dirait un très bon acteur, dans la vie "On s'adapte". (RIP Bacry).

Je me concentre sur les choses positives autres que les tests Covid (ok, c'était pas drôle), et j'essaie de ne pas ruiner ma sérénité encore fragile en regardant tout le temps les infos et en pensant aux éléctions prochaines. Je suis ZEN. Enfin, j'essaie. Je vis au jour le jour, j'essaie d'être épicurienne pour changer. Pas pour toute la vie, mais juste en ce moment. Et ça fait du bien.

 

Sur ce, je vous laisse, ça commence à sentir bon les burgers chez moi,

XOXO (je rigole, c'est Igrecahaira la fan de Gossip Girls, moi c'est la team Friends),

Artemisa

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Fouillis dans ma Tête
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